Nous sommes arrivés à Stykkishólmur, situé sur une presqu’île donnant sur la baie de Breiðafjörður.
Nous partons pour une croisière d’environ 2H30 parmi les îles innombrables qui ornent la baie.
Nous sommes scotchés par la beauté des paysages
Le Breidafjördur est constellé d’îlots rocheux, véritable paradis des oiseaux marins.
C’est ainsi que nous allons découvrir le Macareux moine
Le clown de mer, c’est un de ses surnoms, est un oiseau pélagique.
Il passe le plus clair de son temps en haute mer. Seule la reproduction le contraint à se rendre sur la terre ferme. Il niche sur les pentes herbeuses et les falaises, sur les côtes insulaires ou continentales.
Les populations les plus conséquentes se reproduisent en : Islande (2 à 3 millions de couples), Irlande, Ecosse, aux Shetlands, Scandinavie…L’aire de répartition du macareux moine est strictement nord-atlantique.
Cet oiseau peu farouche et curieux, très grégaire en période de nidification, marche et sautille d’une manière souvent jugée comique et malhabile, en dodelinant de la tête.
Il vole très mal, mais est un excellent nageur, capable de longues apnées.
Bien protégé du froid par une bonne couche de graisse, il est particulièrement adapté à la pêche sous-marine, qu’il pratique habilement souvent à plus de 15 mètres sous la surface par petits groupe de deux ou trois oiseaux.
Stykkishólmur
Cette petite ville de 1100 habitants est un petit port d’où il est possible de traverser le fjord Breiðafjörður pour rejoindre la région nord-ouest de l’Islande.
Blönduós
Blönduós est une municipalité et un village du nord-ouest de l’Islande, au bord de l’Húnafjörður, sur la péninsule de Skagi, dans la région Norðurland vestra, situé à 245 km de Reykjavik.
La rivière Blanda, qui divise la ville en deux parties, est l’une des meilleures rivières pour la pêche au saumon en Islande.
La ville possède une église au sommet d’une colline surplombant la ville. Cette église a une architecture particulièrement frappante puisqu’elle est censée ressembler à un cratère volcanique.
Varmahlíð
Varmahlíð est une commune islandaise de la municipalité de Skagafjörður située au nord de l’île, dans la région de Norðurland vestra. En 2011, le village comptait 137 habitants.
Nous avons une très belle vue depuis notre chambre d’hôtel
Au loin
il pleut
avec un début d’arc-en-ciel
A l’opposé, il fait très beau
Glaumbær
Les bâtiments de cette ferme datent de périodes légèrement différentes, du dix-huitième siècle et dix-neuvième siècle, mais ils sont tous construits dans le style de la construction en gazon, qui était répandue dans les régions rurales d’Islande jusqu’au début du vingtième siècle, où il fut progressivement remplacé par le béton armé.
Les bâtiments de Glaumbær se composent de minces planches de bois – toutes importées- séparées les unes des autres et isolées par d´épais murs de gazon, le toit étant formé d´épaisses couches du même matériel. L´herbe islandaise est très dense, de sorte que ce gazon est un tissu solide et résistant de racines et de terre. Un bâtiment en gazon, dans les régions de précipitations modérées, peut durer un siécle. Le toit doit naturellement ètre correctement incliné: s´il est trop horizontal, l´eau passe; s´il est trop escarpé, le gazon se lézarde durant les périodes de sécheresse et puis l´herbe fait écouler l´eau trop rapidement et ne pousse pas; ce qui laisse encore passer l´eau.
Comme il est très difficile de faire de grandes constructions en gazon, les anciennes fermes island-aises étaient des ensembles de petits bâtiments séparés, dont les plus fréquemment usités étaient unis par un couloir central.
Le couloir de Glaumbæ est extraordinairement long (22 mètres) –
Chambre d´amis Bláa stofa
Cette pièce a été construite en 1841. Le poète Jónas Hallgrímsson y a logé en août de la même année. Il est un des poètes islandais les plus aimés, et plusieurs vers de l´un des plus célèbres de ses poèmes d´amour sont brodés sur les rideaux de lit de cette pièce.
Baðstofa
La “Baðstofa” d´une ferme islandaise était en réalité la “salle de séjour”. Ici le fermier, sa familie et les domestiques prenaient leurs repas, travaillaient et dormaient.
Chambre salle de séjour
La “Baðstofa” de Glaumbær, construite vers 1876, comprend 11 lits (comme deux personnes, souvent, partageaient un lit, cette baðstofa pouvait abriter une vingtaine de personnes. Chaque personne travaillait et mangeait assise sur son propre lit. Sur un rayon au-dessus du lit elle avait son propre “askur”, assiette ou bol cylindrique de bois à couvercle, souvent à sculptures compliquées. C´est dans cet “askur” que la nourriture lui était apportée du garde-manger. La place des femmes était du côté de la fenètre, parce que leur travail – filage et couture – exigeait une meilleure lumière. Les hommes cardaient la laine ou faisaient des cordes avec le poil de cheval. Durant les longues soirées d´hiver, comme les gens s´occupaient de leurs travaux à la lumière de petites lampes à huile, quelque membre de la famille, pour leur faire plaisir, lisaient des sagas ou récitaient des poésies. Quelquefois des récitateurs semiprofessionnels visitaient des fermes dans le voisinage.
A l´heure du coucher, les gens, encore en partie habillés, tiraient sur eux des couvertures de laine et des édredons chauds, qu´ils avaient faits eux-mêmes, et les assujettissaient par la “planche de lit” (“rúmfjöl”). Une de ces planches, dont certaines présentaient une sculpture compliquée, se trouve sur chaque lit. Le jour elle restait placée sur le lit contre le mur; la nuit elle maintenait ramassée la literie.
Mettre “la planche de lit” en place pour la nuit était comme une expression silencieuse de la prière qui était gravée dessus: “Veille sur moi, entoure moi de ta bénèdiction éternelle. Que les anges de Dieu forment un cercle audessus de mon lit”. Ces vers sont gravés sur une de ces planches dans Glaumbær.
Les femmes couchaient sous les fenêtres, les hommes de l´autre côte. Dans un logement aussi encombré et limité, une friction entre les gens pouvait seulement être évitée par une conduite générale de respect mutuel et de tact, et en réalité, la “baðstofa” comme tout environnement, a crée son propre code de conduite. Il y avait entre les gens qui vivaient dans la “baðstofa” une convention de respecter la vie privée de chacun: ce que l´on gardait sous son oreiller était en sûreté contre tout furetage comme si cela s’était trouvé dans un coffre-fort.
La “baðstofa” était chauffée par la chaleur animale des habitants. Cela était possible à cause des excellentes propriétés isolatrices du gazon islandais, qui maintient la chaleur ainsi provoquée, et également parce que l´air en Islande est relativement dénué de microbes et réduit les odeurs corporelles. Comme chacun était habillé de laine il n’était pas nécessaire que la pièce soit chaude.
Chambre des Maîtres des lieux