Au milieu de nul part ……
Un camp de yourtes nous attend
L’élément le plus important de la vie nomade Mongole est sans aucun doute la yourte, ou ger.
Bien que depuis la seconde partie du 20ème siècle, la Mongolie se soit fortement urbanisée,
plus de la moitié des Mongols continue à vivre dans leur habitat traditionel,
que ce soit les nomades à la campagne ou les habitants permanents des villes et villages.
La base de la yourte est formée de plusieurs sections de mur composées d’un treillis pliable à base de bois de cèdres.
Ces sections sont normalement au nombre de 4 ou 5.
Une porte basse en bois, deux colonnes centrales soutenant la yourte et le tono,
un cadre cylindrique pour le toit constitué approximativement de 80 branches finissent de constituer l’armature de la yourte.
Afin d’assembler la yourte, les sections murales sont dépliés et attachées ensemble pour former un cylindre.
La porte est alors attachée à l’armature ainsi formée grâce à des sangles courant le long des murs.
Plusieurs grands morceaux de feutre sont attachés ensemble à l’extérieur de la yourte pour l’isolation,
et finalement elle est couverte d’une coquille en coton blanche.
La yourte moderne a l’avantage de garder la chaleur l’hiver,
en raison des propriétés d’isolation excellentes du feutre,
et d’être très facilement transportable.
Une yourte peut être montée ou démontée en seulement 30 minutes.
La porte de la yourte doit toujours faire face au sud (ou légèrement au sud-est), en direction du soleil.
Il faut dire aussi que la porte est basse, pas parce que les mongols sont petits mais tout simplement parce qu’il y a en général un Bouddha en face et que l’on doit se baisser pour le saluer…..
Inutile de dire que Michel s’est souvent « pris la porte « , pas moi !!! Certainement grâce à ma petite taille !!
Nous avons été accueilli dans une famille Mongole, la jeune femme nous a servi un thé au lait pendant que Nasaa nous expliquait leur vie de nomade. Pas impressionnés du tout, ses 2 petits jumeaux jouaient sagement !
Le poêle, utilisé pour chauffer et cuisiner, est directement placé au centre de la yourte,
l’ouverture faisant face à l’est ; un panier de combustible et une pince sont gardés devant le poêle.
La yourte est divisée en deux parties,
à l’ouest se tiennent les hommes,
et à l’est les femmes.
Celle-ci était la notre !!
Après le grand lit de l’hôtel Hilton de Pékin …….!!!
Lorsque nous sommes rentrés, il y faisait très chaud. Ils avaient « poussé le chauffage » !!
Il faut dire que dehors, il ne faisait pas beau et un peu frais …
Nous nous sommes tous retrouvé pour dîner d’un plat typiquement mongol style pot au feu d’agneau
La viande, coupée en gros morceaux et placée sur des pierres chaudes, dans un bidon d’aluminium étroitement fermé, cuit jusqu’à ce que cela forme un copieux ragoût.
Le serveur nous a apportés les pierres, encore chaudes et graisseuses (pour nous enveloppées dans un « sopalin »). On devait les rouler entre les paumes ou les maintenir avec les doigts. Cette pratique est censée être bonne pour la santé, les mongols croient en effet que la chaleur et la graisse de la viande élimine la fatigue et amplifie la force.
C’était très bon !
Allez, dodo !!
Il faut dire que la journée a été longue et encore très riche en nouveautés
Avant on passe par les toilettes ………
Il faisait nuit et pas évident de retrouver » notre palace » !
On prend place chacun dans notre petit lit, hein Michel !!!
Bonne nuit !!
Et ben non ….. pas bien dormi à cause d’un gros toutou qui a aboyé toute la nuit,
« certainement pour éloigner les loups » me dit Michel pour me rassurer ……….
Une douche vite prise, un petit déjeuner copieux et délicieux
et en route, nous avons encore beaucoup de choses à voir